Willy Borsus fait sa Joyeuse Rentrée

Dans une interview accordée au journal L’Avenir, Willy Borsus a non seulement présenté les principaux axes sur lesquels le MR veut agir pour casser la monotonie wallonne mais a aussi exprimé toutes ses motivations et ses convictions en tant que mandataire du MR.

 

C’est un Vice-Président du MR, un Chef de Groupe wallon et un Député plus qu’enthousiaste en cette rentrée 2013. Il ne cache pas ses disponibilités pour l’horizon 2014: « Ministre-Président ou Président du MR. »

 

Il renchérit: « Rendre un avenir à la Wallonie par des réformes et un changement est une urgence. Je serais très honoré d’être un outil et un instrument de cet avenir. »

 

Alors qu’il a maintes et maintes fois exprimé « l’urgence à agir« , il expose plus en détails les principaux axes de travail à privilégier:

 

1. La simplification et la rationalisation des structures wallonnes et pararégionales en réduisant d’un tiers les fonctions dirigeantes des organismes publiques;

 

2. La réforme de l’Enseignement en mettant un point d’honneur à une meilleure connexion entre le monde du travail et celui de l’école, condition indispensable à la création d’emplois.

 

3. Revoir sérieusement le dossier de la tarification des coûts de l’énergie: « La tarification progressive de l’électricité prônée par l’actuel Ministre de l’Energie, J-M Nollet, ne peut qu’avoir un impact préoccupant sur le pouvoir d’achat des ménages et sur les charges d’exploitation des entreprises. C’est un aller-simple vers leur perte de compétitivité et toutes les conséquences sur l’emploi et l’activité économique en général. Fâcheux! »

 

4. Le Budget: une gestion financière du Gouvernement wallon qui le préoccupe au plus haut point. Il condamne depuis longtemps les Ministres wallons de « maquiller la réalité des chiffres par divers artifices« . Que ce soit du point de vue de la situation financière de la Région wallonne, qui ne fait rien d’autres que de vivre au-dessus de ses moyens, du point de vue de sa dette où l’on « vit à crédit sur le dos de nos enfants et petits-enfants » en utilisant des aides financières de l’extérieur qui n’entrent pas directement dans le budget.

 

Willy Borsus conclut: « Il faut oser le changement et la rupture! Il est temps de rompre avec le ronron wallon et de culbuter les vaches sacrées. »