TEC: la grève de Liège est la preuve d’un modèle qui a atteint ses limites

Dans un atricle de la LLB, le Chef de groupe donne son sentiment face à cette grève sauvage qui, encore une fois, a pris les usagers en otage.

 

Même le Ministre-Président, Rudy Demotte a plaidé pour « plus de mesure dans l’usage de la grève.

 

Le Ministre wallon de tutelle, l’Ecolo Philippe Henry, parle d’ « attaque grave envers les pouvoirs publics » et de « mépris envers les usagers. »

 

Serait-ce une étape franchie dans la dégradation des relations sociales au sein de l’entreprise?

 

Willy Borsus parle de « modèle qui a franchi ses limites. » Il s’agit du monopole de service public consacré récemment par un contrat conclu pour une période de cinq ans entre la société de transport et le Gouvernement régional.

 

L’Opposition wallonne par la voix de son chef de groupe, Willy Borsus dénonce « les excès syndicaux, la mollesse du Gouvernement régional et l’absence de réactivité du management des TEC. »

 

Le MR remet sur le tapis trois revendications anciennes mais que la grève de Liège des jours derniers remet au goût du jour:

 

Un: La fusion des cinq sociétés TEC dans une structure unique, professionnelle, éloignée des citadelles régionales;

 

Deux: L’inscription d’un service continu (ou minimum) dans la législation (lignes prioritaires, horaires de pointe préservés);

 

Trois: L’élargissement de la privatisation des lignes;

 

Le MR est déterminé et entend défendre ses lignes directrices dans ce dossier. Les élections de 2014 et le nouvel accord de majorité seront déterminants dans la gestion de ce service public.

Il faudra donc encore attendre des mois avant de connaître la réponse à cette nouvelle tension dans cette entreprise publique.