Les réunions en visioconférence ne remplacent pas la présence physique d’un groupe. En tout cas, ce manque de contact et de suivi se marque très nettement pour les habitués des «alcooliques anonymes». Les députés MR Rachel Sobry et François Bellot ont eu connaissance de ce réseau namurois des «AA», dont les usagers ne sont plus que 30% à se connecter encore aux réunions virtuelles. « Ils ont besoin de se voir. Aucun allégement des mesures n’est au programme? » interroge Rachel Sobry.
François Bellot élargit la question à tous les usagers qui ont besoin d’aide pour lutter contre une assuétude, qu’elle relève de l’alcoolisme ou de la toxicomanie. « Je connais au moins trois services qui n’ont jamais arrêté le présentiel », témoigne-t-il pour souligner l’importance d’une continuité dans l’accompagnement.
La ministre wallonne de la Santé peut confirmer que certains services d’accompagnement pour les usagers ou leurs proches ont repris leurs réunions «normales» depuis septembre. « Moyennant certaines conditions sanitaires,
ils peuvent. Ils ont reçu des moyens supplémentaires et les professionnels du secteur se sont montrés créatifs pour maintenir la continuité de l’accueil, des soins, de la prévention et de l’accompagnement », rapporte Christie Morreale.
« Dès lors, il faut faire passer le message et rappeler que c’est possible d’organiser des réunions en présentiel », réagit Rachel Sobry.
Source l’Avenir