L’enjeu est hautement stratégique: positionnement de la Belgique au coeur de l’Europe, connexion entre les différentes capitales administratives de l’Union européenne, liaison vers les pays méridionaux.
La modernisation de l’axe Bruxelles-Bâle en passant par Luxembourg-ville est un dossier qui, depuis 2009, fait l’objet de nombreuses réflexions et études par les opérateurs de transports et les gestionnaires des infrastructures des quatre pays traversés par cette liaison ferroviaire: l’opérateur SNCB pour la Belgique, le CFL pour le Luxembourg, SNCF en France et le CFF suisse).
La technologie du pendulaire utilisée par le type de trains « Pendolino » permet d’améliorer la liaison rapide entre ces deux grandes villes tout en apportant encore plus de sécurité aux voyageurs avec en sus une possibilité d’accueil du RER…
Quelle ne fut pas la déception de Willy Borsus quand il apprit par la presse que le projet était purement et simplement abandonné par Infrabel en plus de l’annonce faite dans la presse de la même attitude des chemins de fer suisses!
« Un sérieux revers pour cet axe stratégique wallon sans compter les conséquences sur l’avenir de la modernisation de l’axe Bruxelles-Luxembourg. » regrette Willy Borsus.
Le Ministre wallon du Transport, Philippe Henry, a indiqué avoir été « informé que les chemins de fer suisses avaient bien décidé de privilégier le développement d’autres axes. Les trois autres opérateurs chercheraient une alternative.
Mais rien de bien concret ne semble se dégager pour le moment. »
Il faut donc pour l’heure se contenter des deux trains ‘Jean Monnet » entre Bâle et Bruxelles.
Un statu quo regrettable pour Willy Borsus.