Philippe Dodrimont est scandalisé par la proposition de la députée wallonne Christie Morreale de boycotter le Monde sauvage

 

Aujourd’hui, aux côtés de son échevine en charge du bien-être animal, Laurence Culot, vétérinaire, le Député-Bourgmestre Philippe Dodrimont ne peut rester insensible aux propos tenus par la Députée wallonne, Christie Morreale, dans les colonnes de Sudpresse.

 

En ces temps où on tweete plus vite qu’on réfléchit, il s’indigne devant son appel au boycott du Monde Sauvage !


 

Pour rappel, le Monde Sauvage a été créé en 1975.

Le Monde Sauvage c’est 80 emplois.

Le Monde Sauvage c’est 240 espèces différentes d’animaux, mais ce sont aussi des programmes européens pour les espèces menacées…

 

Appeler au boycott, c’est irresponsable et c’est nier le travail passionné des soigneurs, des vétérinaires et des membres de la direction.

 

Travailler avec la faune sauvage est complexe, difficile et parfois dangereux ! Il ne s’agit pas d’un magasin de peluches et il faudrait s’en souvenir.

 

Pour rappel, les conditions de détention de la panthère Morgi étaient provisoires mais nécessaires à la surveillance de l’animal ! Le Monde Sauvage se devait de veiller à sa bonne acclimatation et il a été préféré placer la panthère dans un espace vitré de 40m² pour un bref lapse de temps.

 

La direction du Monde Sauvage a reconnu immédiatement cette erreur : celle d’avoir voulu bien faire en gardant l’animal à vue le temps de son acclimatation ! Doit-on clouer au pilori l’entièreté d’un parc et tout son personnel pour cela ?

 

Un boycott est tout sauf constructif ! Cela est d’autant plus inacceptable qu’il est réclamé par un mandataire public.

 

Par conséquent, la commune d’Aywaille et la direction du Monde Sauvage se réservent aujourd’hui le droit d’intenter une action en justice pour dénoncer le préjudice subi par cet appel : emplois perdus, retombées gâchées, fournisseurs pénalisés… !

 

 

 

On grandit, on s’améliore en corrigeant ses erreurs et il serait plus judicieux de rebondir sur ce pénible accident pour attirer l’attention de tous sur les meilleures manières de veiller au bien-être animal et ce, à tous les niveaux.

 

En effet, il est bien plus courant encore de constater la maltraitance d’animaux de compagnie ou leur abandon. Combien de nouveaux animaux de compagnie (NAC) sont retrouvés dans la nature ou sont détenus dans des conditions pitoyables ?

 

Est-il nécessaire de continuer à stigmatiser un parc animalier qui dispose de 84 hectares pour 1.000 animaux vivant en semi-liberté plutôt que d’élargir le débat ? Quelles sont les conditions idéales de détention d’un animal que ce soit dans un parc ou chez un particulier ?

 

Il est évident que Philippe Dodrimont se tient à la disposition des autorités politiques qui semblent ne pas nécessairement avoir lu le dossier dans son entièreté : Madame la Ministre Laurette Onkelinx, Monsieur le Député fédéral André Frédéric et Madame la Députée régionale Christie Morreale. Une visite des lieux pourrait peut-être aider à une meilleure compréhension de la situation.

 

Il en ressortira, et cela est la base du rapport demandé par la Ministre, que le parc réponde parfaitement aux règles de sécurité et de bien-être animal actuellement  en vigueur !