Parcours d’intégration des primo-arrivants: pour Florence Reuter, le projet du gouvernement wallon accouche d’une souris…

Le sujet est loin d’être neuf…

 

Cela fait trois années maintenant que les débats ont lieu au sein du Parlement wallon. En effet, en 2012 déjà, Willy Borsus et son groupe de députés défendait avec fermeté une proposition de décret visant à rendre obligatoire tous les étapes d’une intégration digne de ce nom pour les primo-arrivants. (Lire notre article principal sur le sujet).

 

Le MR, par la voix de ses députés wallons, regrette le caractère « léger », trop « léger » de la mesure prévue dans le décret du Gouvernement wallon adopté hier en séance plénière du Parlement.

 

Les libéraux souhaitent que l’ensemble du parcours d’intégration soit obligatoire bien au-delà d’un premier contact s’apparentant à une séance d’information un peu poussée.

 

Or, pour l’heure, seule l’étape de l’accueil est contraignante au risque de recevoir une amende pouvant aller jusqu’à 2.500 euros!

 

Cette obligation ne concerne que les étrangers en provenance d’un pays hors de l’Union européenne à l’exception de la Suisse.

 

De plus, en l’état, il reste encore au Gouvernement wallon à se mettre d’accord sur l’arrêté d’exécution du décret qui doit encore être soumis au Conseil d’Etat avant d’être approuvé en dernière lecture par les ministres de l’Olivier wallon.

 

Soit, le parcours d’intégration ne pourrait pas être véritablement d’application avant la fin de l’année.

 

De toute façon, les députés MR wallons n’en démordent pas: si le MR revient au pouvoir après le 25 mai, le dispositif wallon tel qu’arrêté actuellement devra être revu et corrigé!