« Nous devons dire aux wallons ce qui va et ce qui ne va pas » insiste Willy Borsus

« L’interview du dimanche » de ce  28 septembre dans La DH était accordée à Willy Borsus.

 

A l’entame des derniers mois de la législature, le Chef de groupe au Parlement wallon  a donné ses impressions sur le « climat politique wallon à l’heure où le bilan de l’action gouvernementale se prépare ».

 

« On doit changer radicalement la manière de faire. »

 

« Le plein emploi sans réforme importante », c’est impensable pour Willy Borsus. Le MR « n’a pas le souhait de rester au balcon de l’action. »

 

Tout d’abord, sur la confection du budget par les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Willy Borsus s’exprime clairement: « Ceci n’est pas un budget mais une construction faite de bric et de broc qui ne passera pas l’hiver. De plus, les chiffres avancés par les ministres sont faux et mensongers. (Voir l’article du site dans « Actualités » du 27/09/2013). »

 

L’énergie et la rationalisation des structures wallonnes sont ses principales priorités d’action.

 

Ce qui inquiète le Chef de groupe MR est « la gestion par le gouvernement Olivier de la politique énergétique. C’est le foutoir. La situation se dégrade clairement et le secteur perd des emplois. Il faut également aboutir dans la réforme du Code wallon de l’Aménagement du territoire. Enfin, il faut rationaliser les structures qui coûtent cher et que la Région n’a pas les moyens de se payer. Il faut  régler l’endettement organisé via des tiers emprunteurs. »

 

Le Plan Marshall 2022 comporte « des éléments positifs comme accorder la priorité sur  l’enseignement en le mettant directement en lien avec le déploiement économique, comme travailler avec des pôles d’excellence,… Mais on relève trop d’éléments qui ne vont pas. On ne dispose pas du moindre chiffre quant aux moyens disponibles et quant à la manière dont on va pouvoir financer un certain nombre de projets. Un manque flagrant d’éléments de changements et de ruptures est à déplorer dans ce Plan 2022. »

 

« Or, je suis convaincu que l’on n’atteindra pas le plein emploi d’ici à 2025 si on ne change pas radicalement la manière de faire. » conclut Willy Borsus.