Dépistage du cancer: pas trop mal, mais pourrait mieux faire

Les Wallons et les Wallonnes participent mieux au dépistage des cancers du sein et colorectaux. Mais on peut mieux faire.

Le taux de dépistage des cancers du sein et colorectaux augmente en Wallonie, mais il reste une marge de progression, a résumé la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), mardi, en commission Santé du Parlement wallon.

Le taux global de participation au dépistage du cancer du sein était ainsi de 42,36 % en 2020 et de 52,55 % en 2021 chez les femmes de 50 à 69 ans. Du côté du programme de dépistage organisé du cancer du sein, le taux de participation s’affichait à 5,51% en 2020 et à 5,26% en 2021, a détaillé la ministre, interrogée par la députée Rachel Sobry (MR).

Le taux global de participation au dépistage du cancer colorectal oscille, quant à lui, entre 30 et 33% depuis 2020. Quant au taux de participation dans le dépistage organisé, il augmente régulièrement depuis quelques années et varie entre 13% et 15,5% depuis 2020.

La campagne de communication 2023 dédiée au Mars bleu – un mois contre le cancer colorectal – a de son côté marqué une envolée du nombre de tests effectués, d’environ 10 000 en mars 2021 à près de 13 000 en mars dernier.

 » Ces chiffres doivent être améliorés afin d’atteindre un meilleur taux de participation », a admis la ministre. Son cabinet et l’administration travaillent à une proposition visant à organiser transversalement les différents programmes de dépistage, dont ceux des cancers colorectaux et du sein.

 » Il y a une réelle volonté de faire avancer les programmes de dépistages vers davantage de sensibilisation, de coordination, d’adaptation au terrain et à ses réalités afin d’atteindre de meilleurs taux de participation « , a conclu Christie Morreale.