Deux jours pour Ford Genk, on attend toujours pour Arcelor à Liège – Christine Defraigne le regrette

Le 18 septembre dernier (voir notre article sur le sujet), prenant connaissance de l’annonce faite par la direction sur l’avenir d’ArcelorMittal, Christine Defraigne regrettait que les forces vives liégeoises n’aient pas été associées aux discussions sur l’avenir de la sidérurgie liégeoise.

 

Très sensibilisée par l’avenir du bassin industriel liégeois, la députée wallonne et cheffe de groupe MR au conseil communal de la ville de Liège déplorait déjà la situation calamiteuse du sort réservé aux ouvriers de l’usine.

 

Ce 24 octobre 2012, elle ne peut s’empêcher de réagir devant la réaction rapide du Ier Ministre Elio Di Rupo devant son engagement de rencontrer ce mercredi la direction de Ford à Genk.

 

En prenant connaissance de ses intentions, elle souscrit entièrement à la démarche et s’en réjouit pour les 4.300 travailleurs menacés.

Par contre, elle précise que si le Premier Ministre s’engage à rencontrer la direction de Ford, la question d’une rencontre avec la direction d’ArcelorMittal revient naturellement sur la table.

 

Pourquoi le Premier Ministre, socialiste et wallon, tarde-t-il à effectuer une démarche similaire dans le dossier d’ArcelorMittal à Liège ? Son attitude laisse pantois : stop à la tiédeur et à la frilosité !

 

Christine Defraigne rappelle qu’elle a, dès l’annonce de la fermeture il y a un an, demandé au Premier Ministre de prendre ce dossier à bras le corps.

ArcelorMittal à Liège, c’est 2.000 emplois directs, 10.000 emplois indirects.

 

 

Il est nécessaire que le Premier Ministre arrête de se cacher derrière la répartition des compétences. Il est le Premier Ministre de tous les Belges, Wallons compris. D’autres premiers Ministres Belges n’avaient pas hésité à intervenir, pensons notamment à l’intervention de Guy Verhofstadt dans le dossier VW Forest et DHL, à Jean-Luc Dehaene pour Renault ou encore à celle d’Yves Leterme dans le sauvetage de plusieurs institutions financières.

 

La Députée wallonne souligne par ailleurs qu’en septembre 2012, François Hollande avait reçu Lakshmi Mittal dès l’annonce de la fermeture du site de Florange. Comme quoi, il y a des socialistes et des socialistes, des hommes qui prennent leurs responsabilités et d’autres.