Ajustement budgétaire 2015 : le seul salut de la majorité PS-cdH ce sont les mesures du fédéral qui fonctionnent

Le député Georges-Louis Bouchez a commenté l’ajustement du Budget 2015 présenté par le Ministre Lacroix, qui d’un côté rappelle son attachement à faire des efforts en vue de ne pas remettre en cause le retour à l’équilibre en 2018 mais de l’autre annonce que le Gouvernement ne pourrait faire davantage d’épure budgétaire dès aujourd’hui puisque l’exécutif a fait le maximum et que la Wallonie serait « à l’os ». Stratégie précisemment semblable à celle du Premier Ministre grec Tsipras… Pour le député, le problème de cet ajustement réside d’ailleurs dans le fait que l’exécutif wallon le considère comme le moment de « corrections techniques » alors même qu’il permettrait plutôt de changer totalement certains éléments budgétaires. Les possibilités d’un ajustement ne seraient donc pas suffisamment exploitées…

 

Georges-Louis Bouchez dénonce ce manque d’ambition qui fait qu’aujourd’hui le Gouvernement wallon ne dévoile absolument aucune idée sur la trajectoire de retour à l’équilibre. Au lieu de cela, la majorité PS-cdH, a préféré reporter de réelles décisions en 2016. Mais le député a son idée derrière ce mutisme : quelles que soient les raisons du déficit actuel de la Wallonie, le Gouvernement attendrait en réalité un « retour de meilleure fortune » grâce aux mesures du gouvernement fédéral, par un effet mécanique via l’augmentation des recettes.

 

Enfin, Georges-Louis Bouchez défend l’attentisme coupable du Gouvernement wallon qui, après avoir mis en cause, les calculs du SPF Finances pour responsables du déficit de la Wallonie, trois mois après ne présente dans cet ajustement aucun élément nouveau quant à la manière de retrouver des finances plus saines. Pour le député, il est à se demander ce qu’a fait ce Gouvernement depuis les trois où le Parlement a tenu ce débat pour la première fois.

 

Le député de conclure : « il y a véritablement un problème de responsabilité budgétaire et… politique ». Et le Ministre Lacroix de répondre laconiquement « Je ne répondrai pas à cette intervention car vos propos sont excessifs. »