Parcours d’intégration pour les étrangers : « La Wallonie doit être plus efficace ! »
Notre députée Valérie Bluge plaide pour un fonctionnement plus efficace. A l’heure actuel, le suivi de ce parcours d’intégration laisse en effet à désirer.
En Wallonie, un dispositif existe pour accompagner les étrangers (hors Union européenne et pays assimilés) qui séjournent chez nous depuis moins de trois ans et disposent d’un titre de séjour de plus de trois mois : c’est le parcours d’intégration. Un parcours gratuit qui comporte un module d’accueil, une formation à la langue française, une formation à la citoyenneté et une orientation vers un dispositif d’insertion socioprofessionnelle adapté si nécessaire.
Un manque de suivi
Valérie Bluge (MR) a interpellé le ministre Coppieters (Les Engagés) sur le monitoring de ce parcours : quelle est la situation au niveau des inscriptions et quel regard porte le ministre sur les abandons ou les échecs dans l’obtention de l’attestation ?
« Le suivi à la formation en langue française est plus compliqué, car la participation à celle-ci dépend des résultats à un test de positionnement. En additionnant ces deux types d’attestation, en 2024, 3.498 personnes ont reçu leur attestation de fin de parcours », explique la députée
« Le suivi à la formation en langue française est plus compliqué, car la participation à celle-ci dépend des résultats à un test de positionnement. En additionnant ces deux types d’attestation, en 2024, 3.498 personnes ont reçu leur attestation de fin de parcours », explique la députée
Pour le reste, pas possible de collecter les chiffres pour des raisons techniques. Pas possible non plus de fournir un chiffre exact quant aux personnes orientées vers un dispositif d’insertion socioprofessionnelle.
« Logique d’efficacité »
« Ce sont des éléments centraux pour que les personnes étrangères puissent s’insérer dans notre société, travailler et s’émanciper socialement », poursuit Valérie Bluge. « Dans cette perspective, la maîtrise de la langue française est un pilier essentiel et représente un pré-requis indispensable pour accéder à l’emploi. En Flandre, les dispositifs ont été revus et sont, dès le départ, orientés vers le développement de compétences professionnelles. Ce modèle pourrait nous inspirer en Wallonie, car on ne peut plus se contenter de dire que l’on fait quelque chose, il faut que l’on s’inscrive dans une logique d’efficacité dès le départ. »