Valérie De Bue veut améliorer le transport scolaire wallon

Le transport scolaire mis en place en Wallonie est un système de ramassage scolaire organisé par la Région wallonne avec pour objectif d’offrir une solution complémentaire à la mobilité école-maison au delà des transports classiques que peuvent être la voiture, les bus TEC, le vélo ou encore le train ou la moto.

Ce ramassage scolaire est utilisé par près de 27.000 enfants chaque jour sur des circuits qui sillonnent toute la Wallonie. En tout cas, il existe environ 940 circuits.

A la suite de diverses questions posées au Ministre en charge du transport scolaire, la Députée travaille à une résolution en vue d’améliorer sensiblement le ramassage scolaire.

« Pour encadrer les enfants, il faut que les chauffeurs et les accompagnants puissent être formés convenablement. Les chauffeurs doivent, à l’heure actuelle, seulement avoir leur permis de conduire pour exercer leur fonction alors qu’ils ont un véritable rôle à jouer. »

Même chose pour les accompagnateurs. Ceux ci n’ont pas de diplôme requis et un simple entretien d’embauche est réalisé au niveau des différents bureaux régionaux du SPW. « Il y a là un véritable enjeu car ces personnes doivent notamment gérer des enfants avec des handicaps (61%). Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir une bonne réaction face à un enfant autiste ou un enfant ayant un trouble du comportement. Cela passe aussi par une meilleure communication entre les chauffeurs/accompagnants et les parents. Pourquoi ne pas remplir une fiche d’information comme cela se passe dans les écoles? » explique la Députée nivelloise.

Pour ce faire, la formation doit recevoir une place plus importante. « Quand je vois que pour certains accompagnateurs les formations sont juste ponctuelles et ne sont pas obligatoires, je trouve qu’il y a là un manque de suivi. »

Le confort et la sécurité doivent aussi pouvoir être améliorés sur le long terme. « Avoir des plans d’évacuation clairs, des gilets fluorescents pour tous les enfants surtout en hiver si jamais un accident se produit, avoir des toilettes dans les zones de transfert, etc… Ce sont des mesures qui doivent permettre d’améliorer sensiblement la sécurité dans des budgets raisonnables. »

Enfin, l’autre point important est de pouvoir lutter contre les élèves « fantômes ». « Il y en a 13% dans le transport scolaire en Wallonie. Cela coûte de l’argent à la collectivité car les bus font le déplacement pour rien. Il faut que les informations, entre ce qu’ils se passent dans les tournées et le SPW, circulent plus rapidement afin d’évaluer les moyens de lutter contre ces élèves fantômes et de modifier le parcours si besoin en est. »