Une politique wallonne du climat ambitieuse

Le Parlement de Wallonie a voté cet après midi une proposition de résolution qui a pour objectif de mettre en œuvre une politique wallonne du climat.

Du 6 au 17 novembre 2017 aura lieu à Bonn la 23e Conférence des parties (COP23). La Belgique a pour ambition d’y formuler un point de vue commun sur la future politique climatique de notre pays.

« Ce texte végétait, sans accord, depuis plusieurs mois et nous avons décidé de le prendre en main car il était primordial d’arriver rapidement à un consensus. Ce vote à l’unanimité montre bien l’importance de parler d’une seule voix dans un débat qui concerne l’ensemble de nos concitoyens » s’est réjouie la Députée Magali Dock, rapporteuse de la proposition.

Cette proposition démontre une réelle volonté de mettre en place une politique ambitieuse et une stratégie de promotion des énergies renouvelables et durables pour rencontrer l’objectif de fixation de 95% des émissions de gaz à effet de serre à atteindre en 2050.

« Ce texte qui a pour vocation de donner une direction claire mais aussi d’attacher de l’importance et des objectifs à chaque secteur pour que tout le monde se sente concerné » enrichit la Députée Jenny Baltus-Möres.

Les deux Députées soulignent également l’importance de soutenir la recherche et l’innovation en termes de nouvelles technologies en vue de lutter contre le réchauffement climatique.

« Il faut également veiller à ce que les décisions à portée structurelle adoptées par le gouvernement soient le moins négatives possibles en termes d’impact sur les performances climatiques de la Wallonie et viser l’optimisation économique en terme de performance énergétique pour les bâtiments neufs » clament-elles.

Le chef de groupe, Jean-Paul Wahl, pointe lui l’importance de tenir compte de cette évolution pour les générations futures. « Nous devons continuer à sensibiliser les plus jeunes d’entre nous sur ce défi climatique. Cela peut se faire, par exemple, à travers l’école. Mais nous nous devons aussi de mettre en place, pour leur avenir, une stratégie de développement de métiers de niche nécessaires à la transition climatique et en lien avec la politique de l’emploi en créant un lien fort avec le Forem, l’IFAPME, etc… »