Service minimum: sur le bon chemin oui, mais le pas du ministre est trop petit

Un article du 27 août dernier sur ce site vous relatait la volonté, bien ancienne déjà, du MR d’instaurer un service minimum dans les TEC mais sans succès. Le Gouvernement wallon a jusqu’à présent toujours mis un frein à ce droit dont devrait pouvoir bénéficier chaque citoyen.

 

A quand un accord gouvernemental sur ce dossier?

 

Dans les pages du journal Le Soir de ce mardi 16 septembre, Willy Borsus réagit à « la petite idée » du ministre wallon de la Mobilité, Carlo Di Antonio (cdH) qui annonçait hier dans la presse être ouvert à la mise sur pied d’ « un service à préserver coûte que coûte, la desserte des lieux de soins de santé. »

 

Par la voix de Willy Borsus, l’opposition wallonne réagit: « C’est un tout petit pas pour la mobilité, mais un grand pas pour le cdH qui a toujours refusé cette idée (voir l’article du 27 août sur ce site). Mais une brèche se crée: si on est capable de préserver les lignes vers les hôpitaux, il en sera de même pour celles qui conduisent à la police, à la maison communale ou vers les écoles. Et si l’on fixe les tranches horaires pour les gens qui vont se faire soigner, on pourra en définir pour ceux qui vont suivre des cours. Donc, que le ministre ne s’arrête pas en si bon chemin ! »

 

Comme aime le répéter le chef de groupe de l’opposition wallonne: « Un service minimum n’est infaisable que si on ne le tente pas. Trouver comme argument que quelque chose est difficile pour ne pas le faire ne correspond pas à notre vision. »