Rentrée politique: Pour Willy Borsus, il est moins une!

Il est inutile de rappeler l’ambiance cacophonique des derniers mois au sein du Gouvernement wallon.

 

Dans une interview accordée au journal Le Soir de ce week-end, en cette période de rentrée, Willy Borsus rappelle combien « il est temps de faire table rase du passé et de mettre les choses à plat… Se faire mal inutilement comme dans le dossier du photovoltaïque, ce n’est plus possible. La Wallonie doit vaincre ses tabous et aller au-delà du repli idéologique de gauche que nous constatons. Fini le fatalisme de l’inaction! »

 

En accouchant de son plan Marshall 2022 (3ème version depuis sa naissance), la majorité Olivier voudrait faire bonne figure mais…

 

Au contraire, « Ce plan est une vaste opération d’auto-félicitation et de communication à l’occasion de la rentrée » est convaincu le chef de Groupe, Willy Borsus.

 

« On se réfère aux succès engrangés par les plans Marshall mais en faisant appel à des chiffres hallucinants comme 46.388 emplois… réputés créés ou prévus à terme. C’est quoi ça? Et à côté de cela, pas un mot sur le chômage, les séismes sociaux…« .

 

Et le Député ajoute, intraitable: « L’Olivier masque ses difficultés internes, ses choix discutables et ses problèmes budgétaires. Quand on a tant de mal à gérer le quotidien, on ne se met pas à expliquer ce qu’il faudrait faire durant les dix prochaines années. Franchement, ce plan Marshall 2022 est un catalogue de vagues intentions, du déjà-vu. »

 

« Dans ce plan, on atteint parfois le cocasse. A propos de la transition énergétique, ce plan commence par affirmer qu’il faut… définir un plan fixant des objectifs clairs et nécessaires. Un plan pour lancer un plan, quoi!« .

 

« Pour le MR, ce texte doit être revu et corrigé. Le vrai rendez-vous sera l’accord de majorité conclu par les partenaires après les élections. Loin de nous l’idée de considérer ce plan Marshall 2022 comme le futur programme du Gouvernement par ses projets fixés au-delà de l’échéance électorale. Et le choix de l’électeur, on en fait quoi? »

 

Au MR, on ne se chauffe pas de bois-là.