Plus de contrôles au TEC

Le Tec va revoir sa manière de lutter contre la fraude dans ses bus, avec notamment une augmentation du nombre de contrôles.

250 contrôleurs couvrent le territoire wallon. Ils ont effectué 1,119 million de contrôles en 2017, dans les cinq bassins de mobilité.

L’an dernier, 2,25 % de ces contrôles ont permis de détecter une fraude (25.136 dossiers). C’est plus qu’en 2016 où 18.944 fraudes avaient été constatées (1,9 % des contrôles). 1,879 million d’euros ont été ainsi réclamés au total.

C’est aux Tec Charleroi que le plus grand nombre de fraudes ont été relevées (9.622 dossiers), devant Liège-Verviers (9.231), les Tec Hainaut (2.276), Brabant (2.083), Namur (1.672), Luxembourg (252).

Ces données se révèlent nettement inférieures à ce que l’on constate à Bruxelles et en Flandre. Ces taux s’élèvent à 5,6 % à la Stib et 2,6 % chez De Lijn.

“Ces données ne peuvent pas se comparer entre sociétés car nous ne contrôlons pas le même pourcentage de voyageurs et le nombre de lignes est différent. De plus, la tension des contrôles est bien plus intense sur un territoire concentré comme Bruxelles que dans les campagnes wallonnes ”, précise Stéphane Thiery, de la SRWT. “Lors de nos opérations coups de poing, le taux est d’ailleurs beaucoup plus élevé. Au Tec Liège, en novembre dernier, 4.023 voyageurs avaient été contrôlés, pour 173 constats de fraude, soit un taux de 4,3 %.”

Pour mieux faire face à ce phénomène de fraudes, le Tec a lancé un projet en 2018. “Les objectifs sont de définir une nouvelle doctrine uniforme à l’ensemble des zones territoriales”, assure Carlo Di Antonio (CDH), ministre wallon de la Mobilité, dans une réponse au député MR Gilles Mouyard.

Source: DH – AdM