Par la voix de Christine Defraigne, députée wallonne et cheffe de groupe MR au conseil communal de la ville de Liège, l’ensemble du MR liégeois regrette que les forces vives liégeoises n’aient pas été associées aux discussions sur l’avenir de la sidérurgie liégeoise

Christine Defraigne a pris connaissance des annonces concernant l’avenir d’ArcelorMittal.

 

Selon la presse, syndicats et patrons d’ArcelorMittal n’auraient pas su trouver un accord concernant la finalisation de la procédure Renault pour le 31 octobre.
Suite à cet échec, la direction du groupe aurait décidé, ce matin, de retirer le plan industriel mis sur la table pour pérenniser la phase à froid et aurait également décidé de ne plus prendre aucune commande pour les produits du fer-blanc.
Cette décision menace 2.000 emplois après les 795 déjà concernés pour la phase à chaud.

 

Une telle décision serait une véritable catastrophe pour toute la région liégeoise. Le froid est non seulement porteur d’emploi mais également créateur de recherche et développement.

 

Christine Defraigne partage l’inquiétude des travailleurs et de leur famille, une nouvelle fois victimes de cette annonce et plongés dans l’incertitude la plus complète. Elle dénonce le cynisme de la direction d’ArcelorMittal.
Elle a interrogé, à de très nombreuses reprises, le Gouvernement wallon pour connaitre le plan d’action qu’il comptait mettre en œuvre, sans jamais avoir eu de réponse concrète.
L’ensemble du MR liégeois regrette que les forces vives liégeoises n’aient pas été associées aux discussions sur l’avenir de la sidérurgie liégeoise comme il le demande pourtant depuis l’annonce de fermeture de la phase à chaud qui date déjà d’il y a presque un an (12 octobre 2011). Elle réitère son appel à ce sujet.

La députée wallonne et cheffe de file du MR liégeois interrogera le Gouvernement wallon mercredi au Parlement wallon.