Le plan routes du Gouvernement wallon, c’est l’arbre qui cache la forêt pour Willy Borsus

Après le constat d’une situation catastrophique de l’état du réseau routier wallon, en 2010, le Ministre des Travaux publics à l’époque, Benoît Lutgen avait lancé un plan de sauvetage pesant 500 millions d’euros.

 

Un tiers des travaux seraient réalisés pour l’heure mais « le plan de réhabilitation du réseau structurel wallon actuellement en cours… ne couvre pas l’ensemble des besoins. Il vise d’abord à résoudre tout une série de points noirs » précise le Ministre actuel des Travaux publics, Carlo Di Antonio. Soit, le gros des travaux reste à venir…

 

Les routes wallonnes ont accumulé les soucis ces dernières années. On ne compte plus les nids-de-poule, les revêtements défectueux des routes, les ponts en fin de vie,…

 

Willy Borsus: « Je salue la reprise des chantiers. Mais je n’en reste pas moins inquiet pour l’avenir. L’Institut des Comptes nationaux constate la méthode qui consiste à transférer sur d’autres – la Sofico – la charge de cette dette. On connaîtra dans quelques semaines la position définitive de l’ICN mais en attendant c’est une lourde hypothèque sur le budget wallon!« .

 

Le chef de Groupe déplore également toute une série de distorsions dans la gestion des travaux et des deniers publics en la matière comme « le non-aboutissement de la vignette autoroutière censée financer ces travaux, ces chantiers que l’on ouvre et que l’on ferme au fil des saisons. »

 

Enfin, pour Willy Borsus, « ce plan est l’arbre qui cache la forêt… de tout ce qui doit encore être fait sur nos routes. Il ne faut pas circuler longtemps pour faire la liste interminable des zones dégradées, des lacunes d’entretien ou des équipements de sécurité qui font défaut. Avec quel argent va-t-on résoudre ces problèmes? »

 

Il est un fait certain que la charge de la dette du « plan routes » pèse sur la marge de manoeuvre du Gouvernement wallon en termes budgétaires. A l’heure où se profile le contrôle budgétaire 2013, c’est gênant…