le Gouvernement wallon risque d’abandonner la sécurisation de la RN 98 – Vif mécontentement de Gilles Mouyard

Le Député Gilles Mouyard (MR)  a interrogé ce mardi en commission du Parlement wallon le ministre des travaux publics sur la procédure de sécurisation de la RN 98 par la construction d’une passerelle à hauteur du zoning commercial de Jemeppe-sur-Sambre et Sambreville.

Pour rappel, ce site avait été le théâtre d’accidents à répétition qui s’étaient soldés le 5 juin 2009 par le décès d’un jeune garçon tentant de traverser la route nationale. Benoit Lutgen (CDH) avait réagit suite à l’émotion qui avait découlé de ce drame en promettant une action rapide et une sécurisation en profondeur du site, à savoir la pose d’une barrière sur la borne centrale ainsi que la construction d’une passerelle permettant aux habitants de la cité toute proche de traverser en sécurité.

Il semblerait que les bonnes intentions gouvernementales se soient éteintes et presque 3 ans après les premières promesses le fonctionnaire délégué de la Région wallonne a rendu un avis défavorable aux projets présentés qu’il considère comme « démesurés » et « inopportuns ».

Gilles Mouyard a manifesté son vif mécontentement par rapport à la manière dont ce dossier a été instruit. Le Député libéral s’étonne de voir que des remarques liées à des procédures d’urbanisme apparaissent si tard et risquent de voir ce projet tomber à l’eau après plus de 2 ans de promesses et de paroles pourtant rassurantes de la part du Gouvernement.

Alors que le ministre Di Antonio (CDH) se déclarait lui-même il y a 5 jours le « ministre de la Sécurité routière », Gilles Mouyard a insisté pour que la procédure de demande de permis aille jusqu’à son terme afin que les décisions finales puissent être prises en tout état de cause par les autorités compétentes, en espérant éviter un énorme gâchis et une perte de temps incroyable.

Le Député MR a une nouvelle fois signalé que la barrière placée sur la berne centrale ne couvrait pas l’entièreté de la distance à sécuriser en direction de Mettet. Malgré un rappel régulier, ses indications semblent rester lettre morte. Gilles Mouyard regrette ce manque d’attention de la part des autorités régionales d’autant que le passage de piétons au travers des voie rapide a toujours lieu.

Gilles Mouyard espère que le Gouvernement pourra tenir ses promesses et n’abandonnera pas ce dossier, au risque de se voir tenu pour responsable en cas de nouvelle situation dramatique.