La santé des fonctionnaires wallons en question

Jean-Paul Wahl s’est intéressé à la santé des fonctionnaires du SPW (service public de Wallonie). La ministre a fourni quelques chiffres, sur base des visites médicales passées par les travailleurs du SPW.

Premier constat : 22 % des agents du SPW fument. Ce chiffre est plus bas que la moyenne des travailleurs, puisque selon une étude de l’IDEWE (santé au travail), un travailleur belge sur trois fume.

Deuxième statistique révélée par la ministre Greoli : 59 % des agents du SPW sont en surpoids. C’est un peu plus que la moyenne des travailleurs belges.

Et troisième statistique : 22 % des travailleurs du SPW souffrent d’hypertension. « Indépendamment des causes, je constate qu’il y a un vrai problème avec l’hypertension et le surpoids », dit Jean-Paul Wahl. « Mon objectif, c’est d’attirer l’attention. La réponse de la ministre est complète, et elle

» est interpellante. Une partie très importante du personnel du SPW, plus de la moitié, a des difficultés. Qui pourraient avoir des conséquences sur le travail, en plus de celles pour ces personnes elles-mêmes, bien entendu. On ne peut pas dire si c’est lié au travail lui-même, mais il est de notre responsabilité de veiller au bien-être au travail des agents.

Le député MR salue donc la réponse de Madame Greoli, qui détaille toutes les mesures prises par le SPW. Elles découlent du plan bien-être adopté par le précédent gouvernement wallon, en 2016. En plus des aides possibles pour arrêter de fumer, la ministre insiste sur deux des neuf thématiques : l’alimentation saine et l’activité physique. « Le SPW a par exemple organisé une semaine de l’alimentation durable », répond la ministre à MM. Martin et Wahl. Mais reconnaissons que c’est un peu léger…

Sport

L’offre est plus consistante sur les activités sportives. « Environ 2.500 heures de sport sont pratiquées chaque année depuis 2016, dans le cadre des deux heures mensuelles de crédit octroyées pour la pratique d’un sport, durant le temps de travail. Plus de 300 agents utilisent ces heures de crédit. Ces chiffres ne concernent toutefois que des agents soumis à l’horaire variable et sous-estiment donc la réalité. »

Le SPW négocie aussi des tarifs préférentiels auprès de centres de remise en forme et de fitness, et un subside est octroyé au personnel qui se constitue en amicales sportives.

Source: Sudpresse