Connaître les salaires des tops manager en Wallonie: le MR réclame plus de transparence au Gouvernement wallon depuis cinq ans… et ne voit toujours rien venir

Et pourtant, c’est une promesse qui a été faite par le Gouvernement wallon d’entrée de jeu dans la Déclaration de Politique Régionale voici cinq ans.

 

Cinq ans que l’équipe de la majorité Olivier rame sur le sujet…

 

En cette fin de législature, Pierre-Yves Jeholet revient sur le métier, qu’il n’a d’ailleurs jamais lâché!

 

A travers sa résolution, le Député propose de connaître davantage les salaires des dirigeants des entreprises publiques wallonnes à travers l’établissement d’un cadastre mais souhaite également en plafonner certains.

 

Plusieurs fois au Parlement wallon, le MR est revenu à la charge mais en vain…

 

Ce lundi après-midi, Pierre-Yves Jeholet défend à nouveau cette position libérale en commission.

 

Cette fois, ce n’est plus à la commission des Affaires intérieures mais bien auprès de celle du Ministre-Président, Rudy Demotte, que le Député présente sa proposition de résolution.

 

Il a accordé une interview au journal L’Avenir où il exprime son point de vue et son état d’esprit avant les débats parlementaires.

 

« En début de législature, on nous avait promis un cadastre de toutes les fonctions dirigeantes et de toutes les rémunérations. Le but était d’éviter les conflits d’intérêt dans des fonctions dirigeantes pour les Intercommunales, les OIP et toutes les structures publiques comme des ASBL, par exemple. Je constate que depuis 5 ans, on nous dit que ce cadastre va venir. Mais chaque fois il y a une bonne excuse pour que le dossier n’avance pas. Et aujourd’hui, on ne voit rien et on est très loin des promesses de début de législature. »

 

Pierre-Yves Jeholet a vraiment l’impression que le Gouvernement « joue au chat et à la souris » avec les parlementaires de l’opposition sur ce sujet également.

 

«  Nous ne disons pas que tous les gestionnaires ne méritent pas leur rémunération mais en réalisant un cadastre on pourrait au moins éviter tous les fantasmes en la matière. Dans 95% des cas, il n’y a pas de souci. Et pour les autres, ça permettrait de limiter. Nous proposons un plafond de 245.000 euros. »

 

Le Député conclut par « Il y a tout de même un grosse différence entre quelqu’un qui gère une piscine communale et quelqu’un qui gère une grosse OIP. »